Vous voulez passer une ou plusieurs nuits en pleine nature ? Admirer un coucher de soleil avant de vous endormir, bercé par les sons de la forêt ? On ne peut que vous encourager ! En tente, en hamac ou même à la belle étoile, le bivouac est une expérience incroyable. Pour se reconnecter avec la nature, mais aussi avec soi-même. Vous ne savez pas comment vous y prendre ? Pas de panique, on vous a préparé un guide ultra complet pour vous lancer.
Équipement nécessaire, réglementation, alimentation, hygiène : l’art du bivouac n’aura plus aucun secret pour vous.
Bivouac et camping sauvage : quelle est la différence ?
Avant d’aller plus loin, il nous faut répondre à cette question essentielle : quelle est la différence entre du bivouac et du camping sauvage ?
Le camping sauvage est le fait d’installer une tente ou un véhicule motorisé (camping-car, voiture, van, etc.) plusieurs nuits de suite au même endroit.
Le bivouac consiste à installer sa tente à la tombée de la nuit pour la démonter et partir au petit matin.
En gros, si vous faites un road trip en van, vous pratiquez le camping sauvage. À l’inverse, lors d’un trek de plusieurs jours en montagne, c’est plutôt du bivouac.
C’est clair pour vous ? On passe à la suite.
Est-ce que le bivouac est autorisé en France ?

Oui le bivouac est autorisé en France, mais pas partout. Passons rapidement en revue la législation.
La réglementation générale du bivouac
La réglementation du bivouac comme du camping sauvage est régie par le code de l’urbanisme. Selon l’article R111-41, le camping et le bivouac sont interdits :
- dans un rayon de 200 mètres autour des points d’eau captés ;
- sur les plages et les bords de mer ;
- dans le périmètre des sites classés et aux abords des monuments historiques ;
- sur les routes et les voies publiques ;
- dans les espaces protégés.
Sur les terrains privés, le camping est autorisé avec l’accord préalable du propriétaire.
Il faut aussi prendre en compte les différentes réglementations spécifiques des parcs nationaux et des parcs naturels régionaux.
Où peut-on faire du bivouac en France ?
Sur les 11 parcs nationaux français, 9 d’entre eux autorisent le bivouac sous réserve du respect des différentes réglementations. Souvent, ces règles consistent à dormir à proximité des refuges et à au moins une heure de marche des accès routiers. Pour ce qui est des parcs des Calanques et de Port-Cros, le bivouac ou toute autre forme de camping est interdit.
Pour les 58 parcs régionaux, la liste est longue. On vous invite donc à vérifier directement sur les sites officiels avant de vous lancer à l’aventure.
Sinon vous pouvez aussi télécharger notre guide du bivouac.
Bon à savoir : il existe d’autres réglementations qui peuvent interdire le bivouac comme : les réserves naturelles, les arrêtés préfectoraux et municipaux. |
Pourquoi le camping sauvage et le bivouac sont interdits ?
Nous aussi on aimerait bien pouvoir partir en randonnée sans se prendre la tête pour savoir où dormir. Pourtant, si le bivouac est interdit dans de nombreux endroits c’est pour une simple et bonne raison : protéger l’environnement.
Avec l’explosion de la cote de popularité des sports outdoor, nous sommes de plus en plus nombreux à parcourir les sentiers français. Bonne nouvelle : tout le monde veut se reconnecter à la nature ! Sauf que cette fréquentation intensive participe aussi à la dégradation des espaces naturels et de la biodiversité. C’est justement pour limiter notre impact sur les écosystèmes que ces règles existent.
Que risque-t-on si on ne respecte pas la réglementation ?
Au mieux, qu’on vous tire les oreilles. Au pire, 1 500 € d’amende. On vous rassure, même avec toutes ces lois, il est facile de trouver des coins magnifiques pour pratiquer le bivouac en toute légalité.
Vous avez bien la réglementation en tête ? Alors il est temps de préparer votre bivouac.
Comment trouver un bon emplacement de bivouac ?

Où planter sa tente ?
Il y a le bon et le mauvais emplacement de bivouac. Et croyez-nous, ça peut faire toute la différence. Le spot idéal pour planter sa tente est :
- loin du danger : chutes d’arbres, inondations, chutes de pierres, falaises, etc ;
- confortable : sur un terrain plat, sans cailloux ou branches, abrité du vent ;
- discret : loin des sentiers, des habitations ou des troupeaux ;
- prêt d’un point d’eau (mais pas trop) : pour se ravitailler, mais éviter les moustiques, la condensation, la crue, etc.
Si en plus vous avez une vue à couper le souffle, c’est le jackpot. L’idéal est de prévoir assez de marge sur la journée pour avoir le temps de bien choisir son emplacement.
Si vous êtes en hamac, pensez aussi à choisir deux arbres bien solides pour éviter de vous retrouver par terre en pleine nuit.
Bon à savoir : l’emplacement parfait dépend aussi de la façon dont vous voulez passer la nuit (tente, hamac, ou à la belle étoile). |
Peut-on faire un feu ?
Oubliez cette image du pèlerin solitaire devant la lueur d’un brasier. En France, il est interdit quasiment partout de faire un feu. Trop d’accidents ont eu lieu à cause de randonneurs insouciants. Alors pour éviter les risques d’incendie, c’est mieux comme ça. Vous voulez manger chaud ? Emportez une cartouche de gaz et un réchaud de randonnée.
Maintenant que vous avez trouvé l’emplacement parfait, il est temps de choisir votre nouvelle maison.
Tente, hamac ou belle étoile : quelle option choisir ?
La façon de dormir en bivouac est propre à chacun. Bien à l’abri dans sa tente, accroché entre deux arbres ou à même le sol, le ciel étoilé en guise de toit. Si il n’y a pas vraiment de meilleure option (chacun ses goûts), chaque méthode possède ses avantages et ses inconvénients.
Dormir en tente : le classico

Avantages :
- protège parfaitement des éléments (pluie, vent, grêle, etc.) ;
- nécessite seulement un terrain plat ;
- confortable ;
- peut contenir son sac à dos ;
- offre plus d’intimité.
Inconvénients :
- plus lourd qu’un hamac ;
- volumineux.
Pour résumer : la méthode la plus classique et celle que l’on vous conseille pour vos premiers bivouacs. Vous serez installé confortablement et protégé en cas de pluie ou de bourrasques, ce qui simplifie la logistique. |
Dormir en hamac : plus proche de la nature

Avantages :
- plus léger et moins volumineux qu’une tente ;
- économique (comptez 100 € pour un hamac correct) ;
- peut s’installer en pente ;
- meilleur contact avec la nature ;
- bon pour le dos.
Inconvénient :
- nécessite deux points d’accroche ;
- protège peu des éléments ;
- ne peut pas contenir son sac.
Pour résumer : super option pour randonner en ultra light et pour ceux qui trouvent que l’habitacle de la tente coupe du milieu naturel. Avec un peu d’expérience, on y dort aussi bien qu’en tente. Si vous randonnez sous la pluie, prévoyez un tarp en plus pour vous protéger. |
Dormir à la belle étoile : pour les aventuriers

Avantages :
- l’immersion totale en pleine nature ;
- les étoiles au dessus de la tête ;
- super léger.
Inconvénients :
- aucune protection contre les éléments ;
- plus vulnérable aux animaux et insectes ;
- légèrement effrayant pour les non-initiés.
Pour résumer : une expérience vraiment unique que l’on vous conseille d’essayer au moins une fois dans votre vie. Sur une randonnée de deux jours par exemple. Pour des treks plus longs, le manque de protection rend cette méthode trop dépendante de la météo. Prévoyez aussi un sursac de couchage pour préserver votre duvet de la rosée du matin. |
Le bivouac est-ce que c’est dangereux ?
Si l’on respecte bien les règles de sécurité, non, le bivouac n’est pas dangereux.
Vous n’avez pas peur de traverser la rue, si ? Pourtant, bien plus de gens finissent renversés par une voiture que dévorés par une biche sauvage (attention quand même).
Dormir en pleine nature quand on n’a pas l’habitude peut être inquiétant. Le vent dans les arbres, les animaux qui se déplacent, les branches qui craquent. Pas vraiment le genre de bruits qu’on entend dans son appartement de grande ville. Mais soyons raisonnables, un bruit n’a jamais tué personne. Si les animaux vous préoccupent, sachez que les chances de croiser un ours en France (même dans les Pyrénées) sont minimes. Pour le reste, les habitants de la forêt se tiennent d’ordinaire à bonne distance des humains. Alors oui, le risque 0 n’existe pas. Mais si vous respectez bien les consignes de sécurité de cet article, le plus gros danger que vous encourez, c’est de passer un super moment.
L’hygiène quand on dort en pleine nature

Vous rêvez d’une bonne douche chaude à la fin de votre journée de marche ? Au risque de vous décevoir, ça ne va pas être possible. Pourtant, partir en itinérance sur plusieurs jours n’est pas une raison de négliger son hygiène. Que ce soit pour votre santé, ou pour le confort des personnes qui vous accompagnent, il est important de vous laver régulièrement (le corps et les dents), de façon écoresponsable.
Se doucher en bivouac
Si vous installez votre bivouac à côté d’un point d’eau (rivière ou lac), profitez-en pour vous laver. Pour les moins frileux, la technique ancestrale du plongeon dans l’eau glacée après une grosse journée de marche fonctionne à merveille. Vous évacuerez la transpiration ce qui suffit amplement si vous ne partez que 2 ou 3 jours.
Pour un lavage plus en profondeur, utilisez des produits naturels comme du savon de Marseille ou du savon d’Alep. Mais attention ! Ne vous en servez jamais directement dans une rivière ou dans un lac. Bien qu’ils soient biodégradables, ces produits vont s’infiltrer dans le sol et perturber la faune et la flore. Remplissez votre gourde pour vous doucher à plusieurs dizaines de mètres du point d’eau.
Bon à savoir : vérifiez bien les composants de vos savons, car certaines appellations comme le savon d’Alep ou le savon de Marseille ne sont pas contrôlées. |
Se laver les dents
Pareil que pour le reste du corps, utilisez des produits naturels comme des dentifrices solides naturels. Vous en trouverez facilement dans les magasins bio et dans certaines grandes surfaces. Vous pouvez aussi vous servir de votre savon, même si la sensation est moins agréable. Là encore, pas question de cracher dans la rivière.
Faire la vaisselle
Après avoir mangé dans votre popote, c’est l’heure de faire la vaisselle. Ici, on utilise encore son savon naturel avec un peu d’eau et on frotte avec les mains (toujours à une bonne distance d’un point d’eau). Vous pouvez ensuite laisser le tout sécher sur place ou l’accrocher à l’extérieur de votre sac.
Notre conseil : pour vous faciliter la tâche, découpez un petit carré d’éponge avant de partir et gardez le au fond du sac. |
Se laver en bivouac : nos conseils en vidéo
Vous êtes tout propre ? On peut passer à table.
Que manger en bivouac ?

Le trekking est une activité sportive qui demande beaucoup d’énergie à votre corps. En moyenne, il vous faudra entre 2500 et 4000 calories par jour pour tenir le rythme. Et oui, marcher plusieurs dizaines de kilomètres, ça ouvre l’appétit. Mais gardez bien en tête que vous devez porter ce que vous mangez.
À savoir : le besoin alimentaire est propre à chacun et varie en fonction de l’effort fourni. Une randonnée de 10 km sur un terrain plat est totalement différente d’un trek de 35 km avec 1200 m de dénivelé. |
Des aliments riches en calories
Emportez des aliments à la fois légers et riches en calories (au moins 100 calories/28 g). Privilégiez aussi des produits sains quand cela est possible. Pour vous donner une idée, vous pouvez emmener :
- des noix (amandes, cacahuètes, noix de cajou) ou du beurre de cacahuète ;
- des fruits séchés (mangue, abricot, pomme, etc.)
- des barres énergétiques ;
- des fromages secs à pâte dure ;
- de la viande séchée ou du saucisson sec ;
- des huiles et des poudres (huile d’olive, lait en poudre, huile de coco, etc.)
Des repas déshydratés
Les repas lyophilisés ou déshydratés sont une super option pour garder une alimentation saine tout en limitant au maximum le poids dans le sac à dos. Prêts en quelques minutes en ajoutant un peu d’eau chaude, ils peuvent se manger directement dans le sachet. Pas besoin de faire la vaisselle donc. Maintenant, nous nous fournissons chez Lyophilise.fr par exemple, qui propose la plus grande gamme de repas lyo (et les meilleurs) !
L’inconvénient ? C’est une alimentation plus coûteuse (entre 7 € et 12 € par plat) surtout si vous partez randonner plusieurs jours.
Que manger en bivouac sans réchaud ?
Partir sans réchaud est une méthode efficace pour randonner léger. Dans ce cas, privilégier les aliments froids comme des viandes séchées, des fromages secs et du pain/tortillas, etc. Vous pouvez aussi réhydrater du couscous ou certains plats lyophilisés avec de l’eau froide, mais ne vous attendez pas à une explosion de saveur.
Comment faire pour l’eau ?
La solution la plus simple est d’installer son campement à proximité d’un point d’eau (mais pas trop prêt non plus). Utilisez un filtre, des pastilles purifiantes ou faites bouillir l’eau avant de la boire. Si vous ne repérez aucune source près des emplacements où vous comptez bivouaquer, pensez à prévoir une gourde ou une poche à eau supplémentaire que vous remplirez au dernier point d’eau disponible.
Aller aux toilettes en bivouac
Pas besoin de lever les yeux au ciel, c’est la suite logique des évènements. Si vous comptez vous lancer dans la randonnée en itinérance, vous allez inévitablement devoir faire caca dans les bois. Si ce n’est pas le cas, vous êtes très fort (ou vous devriez consulter un médecin). Pour aller droit au but, les déjections humaines sont dangereuses pour l’environnement, mais aussi pour la santé des autres randonneurs. Selon les conditions, elles peuvent mettre plus d’un an à se décomposer. Un étron trop prêt d’une rivière contamine l’eau pendant plusieurs mois, ce qui représente un vrai risque. Alors au lieu de vous soulager et de partir comme un voleur, suivez ces quelques règles :
- tenez-vous à au moins 50 mètres d’une rivière ;
- creusez un trou d’une vingtaine de centimètres, puis reboucher le ensuite ;
- ne brûlez jamais de papier toilette (risque d’incendie) ;
- emportez avec vous votre papier toilette ou utilisez du papier écologique.
Pour ce dernier cas, sachez que le fait de mélanger le tout accélère la décomposition.
À savoir : on vous conseille le guide de Kathleen Meyer « Comment chier dans les bois » qui traite des différentes techniques, mais aussi des régimes alimentaires à suivre ou encore des menstruations en pleine nature. |
Ça c’est fait ! On passe à la suite : l’équipement.
Le matériel nécessaire pour un bon bivouac

En plus de l’équipement classique de randonnée (chaussures, sac à dos, coupe-vent, etc.), vous aurez besoin de plusieurs éléments indispensables pour organiser correctement votre bivouac.
Le sac à dos
Si jusque là vous n’avez fait que des randonnées à la journée, vous aurez surement besoin d’un sac à dos plus adapté. La tente, le duvet et le matériel de bivouac en général, prennent de la place. La contenance du sac (en litre) dépend totalement de la situation et de votre profil de randonneur. Pour vous donner une idée :
- sac de 10 à 25 litres : parfait pour une randonnée à la journée ;
- sac de 30 à 40 litres : suffisant pour une randonnée de 2/3 jours en refuge avec ravitaillement ;
- sac de 40 à 50 litres : idéal pour des randonnées estivales légères en autonomie totale sur 2 à 4 jours ;
- sac de plus de 50 litres : pour des treks de longue durée avec difficulté de ravitaillement ou par temps froid.
Avec l’expérience, vous apprendrez à n’emporter que le strict nécessaire et vous partirez de plus en plus léger. Lors de nos premiers treks, notre sac dépassait les 20 kilos. Maintenant il excède rarement les 12 kg. Évidemment, le poids de l’équipement (et souvent son prix) joue aussi un rôle important. Même s’il est essentiel de partir léger, payer plusieurs centaines d’euros supplémentaires pour gagner quelques grammes n’est pas toujours la meilleure solution. À vous de trouver le juste milieu.
Bon à savoir : le poids de votre sac ne doit idéalement pas dépasser 20 % de votre poids. Si vous faites 70 kg, partez avec maximum 14 kg sur le dos. |
La tente
Là encore il va falloir faire le bon choix en fonction de vos besoins. Gardez toujours en tête de viser un équipement avec le meilleur ratio poids/prix. Selon les modèles de tente, vous pouvez gagner plusieurs centaines de grammes. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte :
- la capacité : 1 ou plusieurs personnes ;
- la forme : tunnel, igloo, géodésique, tipi ;
- le type de montage : autoportante, semi-autoportante, non autoportante ;
- la saisonnalité ; 2, 3 ou 4 saisons ;
- le type de paroi : mono ou double ;
- l’imperméabilité ;
- la solidité de la toile ;
- le budget.
Pour trouver le modèle parfait, n’hésitez pas à utiliser des comparateurs de tente.
Bon à savoir : si vous ne prévoyez pas de randonner en hiver, partez plutôt sur une tente 3 saisons pour gagner en légèreté. Vérifiez aussi qu’elle soit totalement imperméable pour ne pas vous retrouver trempé en cas d’averse. |
Le sac de couchage
Pour choisir un sac de couchage, l’indicateur principal est la température de confort. Pour une utilisation estivale en basse altitude, une température entre 10° et 20° est généralement suffisante. La montagne vous appelle ? Alors partez plutôt sur du 0° à 10°, voir des températures négatives en cas de conditions extrêmes.
Le prochain élément à prendre en compte concerne le garnissage. Pas question ici de jambon ou de champignon, mais plutôt de plume et de synthétique.
Le garnissage en plume offre une meilleure capacité d’isolation. Il est très léger, confortable et facilement compactable. Son principal défaut vient de sa faible résistance à l’humidité. Une fois mouillées, les plumes perdent leur faculté d’isolation.
Le garnissage synthétique est moins confortable et moins performant, mais il résiste bien mieux à l’humidité et sèche plus facilement. Il est aussi plus lourd que le duvet en plume.
Pour un temps humide et pluvieux, favoriser le synthétique. Pour le reste, un duvet en plume sera plus intéressant.
À savoir : prenez aussi en compte la taille et la forme du sac de couchage pour adapter les performances à vos besoins. |
Le matelas
En plus d’améliorer votre confort, le rôle principal d’un matelas est de créer une isolation entre vous et le sol. Cette capacité est calculée par un indice de R-value qui varie de 1 à 6. Pour vous donner une idée :
- R 1 à 2 : utilisation estivale ;
- R 2 à 4 : utilisation 3 saisons ;
- R 4 à 6 : utilisation 4 saisons.
Prenez aussi bien en compte la résistance du produit, son poids et ses dimensions.
À savoir : la R-value peut s’additionner en superposant des matelas. Si cette méthode est généralement plus encombrante, elle est bon marché. |
Réchaud et popote
C’est l’heure de la tambouille ! Si vous voulez manger des repas lyophilisés, des soupes, ou simplement faire chauffer un café, il faudra prévoir le matériel adéquat. Pour bien choisir son réchaud de randonnée, plusieurs critères sont à prendre en compte. Le type de brûleur (gaz, essence, multicombustible, etc.), mais aussi son poids, sa consommation, sa puissance, etc. Pour une utilisation en bivouac classique, on vous recommande un réchaud à gaz qui sera plus polyvalent.
Veillez aussi à prévoir une popote et des couverts. Sauf si vous voulez manger avec les mains. Mais après une journée à crapahuter dans les bois, on vous le déconseille.
Matériel supplémentaire
Pour partir en bivouac, vous aurez aussi besoin de :
- une lampe frontale : pour aller faire pipi la nuit ;
- un filtre à eau ou des pastilles purificatrices : pour ne pas finir aux urgences ;
- un savon d’Alep : pour faire sa vaisselle ;
- des sacs poubelles : pour respecter l’environnement.
Les 10 commandements du bivouac
Pour des bivouacs consciencieux, découvrez nos 10 commandements.
Maintenant que vous connaissez tous les secrets pour organiser un bon bivouac, laissez-nous vous partager nos spots préférés pour dormir en pleine nature.
Nos emplacements de bivouac préférés
Les hauts plateaux du Vercors
La réserve naturelle régionale du Vercors est une véritable pépite. Sur les hauts plateaux, aucune habitation à part quelques refuges de fortune pour les éleveurs de moutons. Un cadre parfait pour savourer quelques nuits de bivouac loin du monde moderne. En empruntant une partie du GR 91, vous pourrez suivre un circuit de 3 jours à travers le parc. Malgré sa difficulté, ce sentier est assez populaire. Pour profiter encore plus du calme, partez au début de l’automne.
La chaîne des Puys en Auvergne
Ah les volcans d’Auvergne ! On ne s’en lasse jamais. Entre le Puy-de-Dôme, le Puy Pariou ou les puys de la Vache & de Lassolas, il y a de quoi s’occuper. Région encore épargnée du tourisme de masse, c’est la que nous proposons plusieurs de nos randonnées organisées. Logique donc que cet itinéraire apparaisse dans cette liste. C’est aussi un terrain d’entraînement parfait pour les débutants qui souhaitent prendre un peu d’altitude avant d’attaquer du bivouac de plus haute montagne.
Le Morvan
Chez LBR, on aime les endroits sous-côtés. Les lieux secrets où il est rare de croiser d’autres randonneurs. Les bivouacs avec pour seule musique les sons de la forêt. Le Morvan répond à tous ces critères. Encore mieux, on y trouve même des sentiers avec du dénivelé. Entre le Haut-Folin (901 m), le Préneley (855 m) ou le Mont-Beuvray (821 m), on s’y sent presque comme à la montagne. Et qu’est-ce qu’on est tranquille !
Vous voila fin prêt pour votre première aventure bivouac. Le reste, vous l’apprendrez sur le terrain avec la pratique. L’essentiel est de partir avec le bon équipement et de toujours faire attention à sa propre sécurité. Gardez aussi en tête que vous ne devez laisser aucune trace de votre passage. Ramassez tous vos déchets et faites bien attention à respecter les différentes réglementations. La nature vous en remerciera.
À bientôt sur les sentiers,
Envie d’apprendre l’art du bivouac en conditions réelles ? Rejoignez nos événements de randonnée à travers la France.